Une brève, qui est passée inaperçue cette semaine, sur «un petit choc Web 2.0 dans le milieu du livre», a retenue mon attention. Un éditeur a lancé sur Facebook un avis de recherche d’un spécialiste de l’oeuvre de Gauvreau. Il semble que le choc consiste à ce que cet éditeur ait lancé un avis «sur internet».
Heureusement, l’article résume bien le propos de l’éditeur, M. Stéphane Berthomet: «Facebook n’est rien de plus qu’un carnet d’adresses. Je comprends que ça puisse surprendre, mais tout dépend de la rigueur avec laquelle on va sélectionner la personne, et pas du vecteur de communications. »
Il n’y a aucun mot sur ce qui cause le choc. Lancé un avis internet en 2011 peut créer un choc? Le ton sur la défensive de la réponse le laisse sous-entendre. J’adore les sous-entendus qui tiennent pour acquis un état d’esprit qui n’est pas le mien. On en apprend beaucoup.
Si au moins il avait mordu un chien et avait publié la vidéo sur Facebook pour promouvoir son prochain livre. Ça, ça aurait mérité, peut-être… un retweet.
Pour réfléchir, des billets que j’ai écris:
Power to the edge : de l’usage d’une dissémination de l’information à la périphérie de son réseau.
Post before process : des raisons de vouloir publier une information sans se soucier d’identifier son « public-cible »
Je découvre ce billet deux ans plus tard.
Le choc semble surtout avoir été pour la journaliste dont l’article (non signé) mêle en vrac cette « nouvelle » avec d’autres prétendues informations à mon sujet.
Le groupe Ville-Marie Littérature dans lequel je suis éditeur à fait une lettre de réponse à cet article, me soutenant totalement.
Je pense qu’on a voulu, à l’époque, surtout créer une nouvelle pour égratigner le nouvel éditeur que j’étais, puisque, comme vous le dite, on cherche toujours le « choc » en question…
Stéphane Berthomet