En moyenne sur Facebook on collectionne 120 « friends », mais il semble que le nombre de vrais amis avec qui on communique fréquemment se réduit à seulement sept de ses amis.
Parmi les utilisateurs de Facebook qui ont 500 amis, ces chiffres sont un peu plus élevés (16 ou 17) mais montre bien qu’il existe une limite de la sphère de l’intimité.
Ce cercle intérieur ne semble pas s’agrandir nécessairement avec la venue d’outil réseau.
Le vrai cœur d’un réseau tourne autour d’un petit nombre de contacts. En d’autres termes, cette «mise en réseau» de nos réseaux sociaux ne sert qu’à « diffuser» nos vies au-delà de ce cercle de connaissances intimes.
Cet usage de « broadcast de vie », Sébastien Provencher l’avait repéré il y presque deux ans.
Voir l’article publié hier, Primates sur Facebook sur the Economist, qui discute de ces constats (via Andrès sur Twitter)
une stat passionnante ! Bravo !
Ça confirme ce que je suspectais.
Petite note : au deuxième paragraphe, j’enlèverais la virgule entre « Facebook » et « qui ».
(Ça me tentait d’être fatiguant)
Je pensais que le billet traitait du fait que facebook présente plus souvent certains amis que d’autres dans le friend feed…
Bien en fait c’est une question que je me pose 🙂
Nicolas,
il y a effectivement un moyen de faire apparaître des « amis » plus que d’autres. (il faut cliquer sur le côté du nom et choisir).
Il peut y avoir une adéquation entre cette fonctionnalité et ce que j’ai écrit.
Mais même sans ça, humainement, vous devez sûrement suivre « quelques amis » plus que d’autres, et ce sans utiliser la fonctionnalité de Facebook.
Facebook a beau nous offrir de suivre un cercle d’amis au-delà de qui est généralement possible de suivre, mais on ne pourra pas s’empêcher d’avoir un cercle d,amis plus restreint que l’on suit plus que les autres..
Pour la postérité, celui-là. Un vieux proverbe chinois dit ceci(comment ne peut-il pas être vieux puisqu’il est chinois ???, m’enfin) :
si tu as un ami, tu es chanceux,
si tu en as deux, tu es béni des Dieux;
si tu en as trois, tu n’en a pas.
Bref, si tu te fais prendre avec des valises pleines d’héro au départ de l’aéroport de Bangkok; combien de véritables amis viendront à ta rescousse ? POser la quesiton, c’est y répondre. Et vlan, Facebook
Denis, ça me rappelle pourquoi je préférais dire plus volontier « friends » que « amis ».
Dans Facebook, l’expression anglaise me semble plus « neutre » et moins connoté que « ami ».
Comme ça on en crée pas l’illusion que Facebook est une machine à créer des amis…