Dans mes ateliers sur la webTV, je souligne souvent l’importance pour un producteur de ne pas seulement se voir comme créateur de contenu (« produire et c’est tout ») mais aussi comme une destination qui sert d’agrégateur de contenu (généré par les utilisateurs ou par des professionnels). La barrière entre producteur et diffuseur s’estompe.
Je cite souvent Quarterlife.com comme le prototype réussi d’une webTV qui produit sa propre série web (pouvoir de produire), le distribue sur leur propre site (pourvoir de diffuser) tout en créant leur propre réseau social (pouvoir de rejoindre).
Rededign et repositionnement
Avec le redesign de leur site (oh mon dieu, qu’il était temps) de mercredi dernier, ils réorientent quarterlife moins comme le « site de la web série » et davantage comme un « endroit de contenu de qualité ».
Nouvelles séries web
Plusieurs nouvelles séries web vont commencer à être diffusées sur quarterlife.com
- « I Believe« , par Devon Gummersall (de My So-Called Life), documentaire « émotionnel » sur les religions en Amérique.
- « Film School« , par Herskovitz et Zwick (de Quaterlife) sur l’art du « filmmaking »
- « LA Comedywerkz« , capsules d’humours chaotiques.
- « Unheard« , une série sur la scène musicale à travers le pays.
Cette redéfinition du producteur comme (télé)diffuseur fait partie de la redistribution des rôles sur la nouvelle plateforme.
J’ajouterais qu’un des défis supplémentaire à l’ère de la conversation, c’est que les producteurs et réalisteurs ont souvent été dans une logique de « créer et diffuser » mais que dans les espaces web d’aujourd’hui, chaque production est un objet social qui commence sa vie au moment de la diffusion, ce n’est pas la fin du cycle, c’est plutôt le milieu du processus… les plupart des réalisateurs et créateurs d’aujourd’hui n’ont pas cette culture ou cette pratique, comme le mentionnais Yannick dans son récent billet – http://www.dziit.com/2008/10/15/les-realisateurs-quebecois-trop-rares-sur-le-web/
Je suggère donc la plupart du temps aux gens de cette industrie de réfléchir de quelle manière la conversation fait partie de leur création, le meilleur exemple à date est le projet de Brett Gaylor disponible sur opensourcecinema.org