Je viens de recevoir le livre des auteurs de « FaceBook, on s’y retrouve!« , pour tirer le meilleur des applications de la plateforme.
À peine quelques mois que la version française est en ligne, voilà un genre de « guide touristique » qui explique au novice comment gérer son compte et produire/diffuser du contenu. Et pour les pros, comment l’utiliser pour rayonner (recrutement, publicité, etc.) Et oui, on y apprend des choses. Si vous n’êtes pas encore sur FaceBook, voilà votre mise à niveau!
C’est le genre de guide que le webmestre peut parcourir en une fin de semaine quand son patron lui arrive un vendredi après-midi en lui disant : » Mon neveu m’a parlé d’un truc, d’une chose, Bouque ou chèvreFace ou quelque chose comme ça, ça serait bien d’y être non? Lundi je veux qu’on y lance une campagne! je compte sur toi, petit« .
On y retrouve les applications incontournables selon eux, dont les trois quarts que je ne connaissais même pas! Ça évite de faire la recherche soi-même et ça montre que FaceBook est devenu un univers en soi qu’il est impossible d’embrasser complètement. Le livre a le mérite d’offrir un bon tour technique du jardin, même des coins obscurs pour moi.
Pile je t’aime, Face je te hais
Ce livre arrive au moment même où je me suis fait prendre par l’horrible FunWall, une application dans FaceBook, qu’il faut fuir comme la peste. Je me suis retrouvé à faire suivre à tous les amis un vidéo que je voulais détruire de mon compte. Utilisant mon identité (comme il a utilisé l’identité d’un ami avant moi) je donne l’impression de cautionner le contenu de la vidéo comme significatif. Je suis d’ailleurs désolé pour l’horrible vision qui va s’incruster dans la tête de mes 256 « friends »…
Le livre ne parle pas nécessairement des inconvénients comme celui-ci dans FaceBook. Après un an d’utilisation, il devient pénible de voir que les applications se sont sophistiquées à un point tel que le mouvement de souris peut presque être retransmis viralement à tous et surtout à des compagnies dont on se sait pas trop ce qu’ils en font. Dans le cas de FunWall, je l’ai désactivé, car je n’aime pas être pris pour un imbécile (il n’y a pas de bouton libellé » Forward to all » mais si on clique n’importe où ou presque c’est le résultat que l’on obtient sans possibilité de revenir en arrière).
Mordre à l’hameçon
Et le livre sort tout chaud des presses, que, voilà, on annonce le premier hameçonnage sur FaceBook (twité par Philippe) : les pirates utilisent l’habitude matinale des facebookiens de se loguer entre un café et deux croissants, et, profitant du demi-sommeil, fait miroiter dans un courriel une vidéo idéale pour bien commencer la journée: un clic et hop on se logue sur (un faux) Facebook (Login-facebook.info) et la victime n’y voit que du feu, car elle se retrouve sur Youtube avec ladite vidéo. Mais le user/password hacké, les pirates entre dans le compte Facebook pour s’amuser à usurper l’identité (lire en détail : New Facebook Viral Phishing Scam).
La leçon qu’il faut retenir, même si FaceBook n’est qu’un jeu ou une manoeuvre marketing, il s’adonne que le phénomène joue sur un vecteur hautement sensible : l’identité sur le réseau. Un enjeu majeur, il va sans dire, dans les prochaines années…
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« FaceBook, on s’y retrouve!« d’Éric Delcroix et Alban Martin
Éditeur Pearson (19 avril 2008)
Broché: 270 pages, ISBN-10: 274409207X, ISBN-13: 978-2744092077
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Merci 😉 et ravi de voir que vous avez découvert des « choses » 😉