Un blog est un fourre-tout, classé par date, ce qui est le pire des classements pour le lecteur. Voici un classement raisonné de mes meilleurs morceaux…(à consommer à petites doses)
Zéro Seconde: liste partielle (et partiale) de mes meilleurs textes
(dernière mise à jour: 22 Août 2007)
Web 2.0, le déplacement de l’usage d’Internet
- Les 6 cultures d’Internet. Ou comment un peut dire que le web 2.0, c’est Internet 6.0, c’est à dire la prise d’assaut du web par les « opérateurs de symboles ».
- L’acte de naissance du web 2.0 : deux « mémos internes » divulgués sur Internet par Bill Gates et Ray Ozzie de Microsoft reconnaissent l’émergence d’une véritable vague de fond dont la blogosphère parlait.
- Le faire part de naissance du web 2.0 : Time designe l’usager comme personalité de l’année et diffuse la terminologie (et l’esprit) du web 2.0 auprès du grand public.
- Wikipedia, banque de signets. Google et Yahoo n’ont qu’à bien se tenir.
- Usagers, prisonniers de « l’expérience ». On ne peut plus désigner les sites web de la même façon. Le design du web 1.0 est un effet diligence.
- De la conversation à la connaissance. Les nouveaux outils modifient notre rapport au savoir.
- Le web 2.0, par lui-même : vidéo qui explique tout.
Les blogs et les médias
- La multiplication des points d’accès aux médias. Ça n’empêche pas les ados de s’ennuyer. (teen teen, boring boring)
- Mouvement de marée informationnelle. Ou le réajustment de l’offre push par rapport à la montée du pull.
- Le spectacle du monde
- La blogosphère et les médias
- Les blogs et l’agenda setting
- Les médias et les blogs : l’heure du décryptage
Comprendre les blogs, les carnets et les blogues
- Différence entre forum, wiki, blog. Il importe dès le départ de séparer ces trois différents outils de communication différée.
- Le blog comme page web avec public où j’établie que la construction d’un public est la caractéristique distincte du blog (lire aussi Blog versus Geocities).
- Les blogs et l’agenda setting. La blogosphère est un percolateur de « sujets d’actualité » .
- J’affirme même que le blog n’est pas un weblog.
- Différence entre blog et forum. Un forum est une place « publique » où les participants, avec le modérateur, contrôlent l’agenda. Un blog est un espace « personnel » où l’auteur contrôle l’agenda.
- Comprendre le RSS, le fil web qui a donné des ailes aux blogues.
- 30 raisons d’intégrer les blogs en classe.
- Et pour finir, petites citations détournées sur les blogs
Décryptage de la blogosphère
- Limite de l’expansion maximale de la blogosphère
- La trinité expliqué aux païens où je tente une métaphore pour expliquer la trinité « carnet – fil web – aggrégateur« .
- La société des chroniqueurs où je définie les bloggeurs comme des chroniqueurs de la connaissance.
- Développement du savoir profane où j’expose l’idée d’une blogosphère comme incubateur de connaissance non académique.
- La blogosphère est un vivier de théories profanes où je développe sur le fait qu’un nouveau savoir émerge hors académie et qu’elle se crée ses propres outils d’auto-légitimation.
- J’en appelle aussi à démocratiser l’information académique afin que ce savoir ne soit pas en position de faiblesse sur Internet face aux nouveaux gatekeepers de la connaissance du monde.
- Les blogs ont démontré la force apparente de la diffusion sans destinataire précis.
- La blogosphère rythmée où j’illustre par une métaphoe que la temporalité dans la blogosphère est déterminante (à partir d’une théorie d’Alain Giffard).
- L’absence de zone privée force tous différents points de vues à, soit s’affronter, soit se taire (la blogosphère sans revers).
- Le mythe du contenu décontextualisé donne la possibilité à la blogosphère d’être un lieu du sens.
- La relève: les académiciens auront besoin de la blogosphère
L‘autorité cognitive sur Internet
J’ai commencé à baliser le terrain pour démarrer une recherche sur l’autorité cognitive en vue de faire éventuellement des études au doctorat.
- La crédibilité sur le web sera (est) un enjeu majeur dans une société où l’accès autonome à une information relayée (c’est à dire qui n’est tirée d’une expérience directe) deviendra la norme.
- Comment croire ce que l’on trouve, comment ne pas être berné? C’est le problème du filtrage de l’information sur Internet.
- Nous connaîtrons dorénavent les choses à travers les expériences des autres et non plus particulièrement à travers la nôtre (Serions-nous arrivé à l’ère du nivellement par le milieu?).
- Qui croire quand informations et connaissances circulent librement ?
- Astroturfing: l’usurpation de représentativité
- Il faut le downloader pour le croire. Chaque génération possède son véhicule privilégié pour transmettre la « vérité à distance ».
Gestion de la connaissance et l’Extreme KM
- Le premier article sur une charte autoritaire du partage des connaissances en élaboration. Puis un second six mois après, lorsqu’il a été lancé. Une critique virulente, mais tout de même admirative, d’une initiative qui peut donner froid dans le dos si cela tombait entre les mains de corporations déhumanisantes.
- Lisez ensuite Expression et transformation de la connaissance où j’explique pourquoi je pense que la connaissance est un bien inaliénable de l’individu. Et aussi Causalité et interactions cognitives d’une idée qui détaille mes arguments en faveur d’une « cognitive privacy » contre une extortion en règle de la pensée (lire La moisson de l’implicite).
- Wiki et le savoir colligé. Le wiki est aujourd’hui utilisé pour formaliser et conserver une trace écrite des connaissances des participants.
- Doit-on gérer la connaissance ou la partager?
Tendances
- La publication en ligne : La révoltes des pronétaires de Joel De Rosnay disponible gratuitement! Mais est-ce un modèle d’affaire viable?
- Le wiki comme palimseste digital ou comme dazibao numérique.
- Les trois types de catégorisation de la connaissance et la place du « tagging » social.
- Le no-follow, un tag qui confirme que lier c’est voter.
- Le comment blogging ou comment ne plus perdre la trace de ses commentaires sur d’autres blogs.
- RedFin : L’immobilier et le virtuel.
Le RSS
- Comprendre le RSS, le fil web qui a donné des ailes aux blogues.
- Qu’est ce que les fils webs apportent de différents des sites web? Le RSS donne une dimension supplémentaire et permet de faire circuler l’information.
- À quand le RSS grand public? C’est qu’il y a un sacré frein à son adoption : ce n’est pas tout le monde qui se voit comme une node d’information.
Les moteurs de recherches déforment la réalité du monde
- Se faire plutonner. Comment le déclassement de Pluton peut nous faire comprendre l’importance d’une modification des critères d’appartenance à une catégorie.
- Comment je me classe selon divers engins (et mon Dieu que ça n’a pas toujours du sens)
- CSI: Web. Autopsies d’une requête.
- Le domaine des loups. Quand l’extension de domaine .xxx deviennent un enjeu commercial.
Une série de billets sur l’intelligence artificielle (2004)
- Pourquoi je crois que l’intelligence artificielle ne peut se bâtir sur des syllogismes.
- Comment sa complexité recèle encore de nombreux défis.
- Goedel et le web sémantique.
Inclassables
- Pourquoi les américains de la classe moyenne votent comme les riches?
- Les mots pour le pire : un monde sans échec est sans succès.
- Communication par site web interposé. Le début d’une pétition nouveau genre?
- Google Earth comme plateforme, et soudain la planète comme interface.
- La conspiration du 11 septembre reloaded.
Merci pour cette mise en perspectives de tous vos articles!! C’est tres utile.
bon , je vais avoir de quoi lire…
Merci pour ce beau travail.
Bruno
Ça fait beaucoup quand même! 😉
Mais j’aime bien l’idée d’une anthologie. J’ai l’intention de faire la même chose, plus ou moins. Ou, en fait, un blogue séparé (j’en ai déjà quelques-uns) pour les billets que je crois être assez intéressants.
L’idée, dans mon cas, serait surtout d’avoir des commentaires. Pas que je fais vraiment des efforts, mais j’aimerais bien que mon blogue principal réussisse à susciter plus de réactions.
N’empêche, c’est en voyant les blogues des autres qu’on se rend compte comment les nôtres peuvent être perçus.
Alexandre, il existe des « techniques » pour que son blogue soit « commenté ».
Ce n’est pas une liste exhaustive, mais c’est un bon début:
1. Commenter dans le blogue des autres.
2. Faire un billet dans son blogue en réponse à un post dans un autre blogue (principe du trackback).
3. Utiliser des tags de technorati pour être repéré. (prncipe du tagging)
4. Nommer les personnes qui seraient intéressées par le billet directement dans le billet (principe de l’ego-surfing).
5. Rédiger de façon à offrir une conclusion ouverte pour permettre aux lecteurs de s’insérer dans la conversation.
Évidemment, mettre les blogues pertinents dans son blogroll…
Il est surprenant de dire ça, mais je ne crois pas que les conversations sont si fréquentes que le laisse croire le buzz 2.0.
D’ailleurs, j’ai peu de commentaires, mais ils sont tous d’excellente qualité. Écrit par les têtes les plus influentes de la blogosphère francophone. J’en suis très flatté…