J’ai tendance à créer sur mesure des présentations pour les conférences que je donne. Celle donnée pour Webcom 2007 hier ne fait pas exception. J’ai tendance aussi à mettre peu de mots, beaucoup d’images et plein d’animation pour faire passer mon message.
J’hésite donc de rendre publique ma présentation, car elle ne vit pas nécessairement sans ma performance (et malheureusement, je ne me suis pas enregistré). Et en plus, elle est faite en Keynote et non en PowerPoint, ce qui limite son utilité à moins de 5% de la population. Et je ne veux pas l’exporter en PDF, car ça me demanderait de nettoyer chaque diapo de ses animations.
Je vous offre mieux. Je vais résumer les parties importantes ici et dans les prochains billets.
Ceux qui étaient présents retrouveront les passages qu’ils n’ont pas eu le temps de recopier. J’ai rajouté quelques précisions venues de la salle ou des idées qui me sont venues en retranscrivant. Laissez-moi des commentaires si vous voulez que je développe plus un aspect ou un autre.
Exploiter les outils web 2.0 à votre avantage
(dernière mise à jour 15 mai 2007)
Le web comme culture
Ce que l’on appelle web 2.0 n’est pas attaché à une période temporelle ou à des outils technologiques. On peut mieux comprendre ce qui révolutionne Internet aujourd’hui en comprenant qu’il y a 6 cultures d’Internet qui se succèdent et s’entrecroisent pour former ce qui est appelé le web social! (Voir mon billet Webcom 2007 : La culture du web 2.0)
Le web comme plateforme.
Outre les sites les plus connus, il existe une multitude de services en ligne qui recopie les fonctionnalités.
Les exemples abondent, vous le savez. Mais qu’est ce qui fait un bon site web 2.0?
Stratégies
Il faut appliquer une pensée stratégique afin d’interférer le web 2.0 à votre présence en ligne. Je vous propose 4 pistes, sous forme de 4 anti-sèches (« cheat sheet' ») qui vous permettront d’élaborer votre propre stratégie
Stratégie 1 : Bâtissez une architecture de participation
Stratégie 2 : Repensez-vous comme un service
Stratégie 3 : Harnachez l’intelligence collective
Stratégie 4 : Disséminez votre contenu (lien à venir)
Si ces ces idées vous allument, je ne saurais trop vous conseiller de commencer par lire O’Reilly et Gordon pour alimenter votre réflexion.
Expertise à inventer
Il appert que le web 2.0 va créer une nouvelle demande d’expertise. Vous aurez besoin, au choix, ou un mix parmi ces choix, d’un sociologue, d’un statisticien, d’un anthropologue, d’un communicateur, d’un animateur, d’un relationniste public, d’un acteur, d’un artiste, d’un scénariste de jeu, d’un réalisateur.
Geoffroi Garon, après la conférence, m’a fait part qu’il va y avoir une demande pour une expertise d’animateur de communauté. Mobiliser l’intelligence collective est une façon plus complexe (créativement parlant) de faire du CRM. Et on sait que pour le CRM classique, ce n’est déjà pas facile.
J’ai terminé en parlant du cycle marketing qui colle bien au web 2.0. Ray Ozzi de Microsoft avait identifié 5 étapes, qu’il n’a jamais développé. Je me suis parmi de combler cette lacune. Voici le 5 étapes du cycle marketing 2.0
Des questions dans la salle blogosphère?
Ça tombe bien. Je suis en train de préparer une présentation pour la conférence Spirit of Inquiry organisée à Concordia par McGraw-Hill/Ryerson.
Ma session est sur le «matériel d’apprentissage» que nous mettons en-ligne. Depuis les balados jusqu’aux manuels.
Une des idées que j’incorpore dans cette présentation, c’est celle d’expertise. Nos discussions précédentes m’ont permis de mieux cerner ma propre attitude par rapport à l’expertise. Dans le contexte de ta présentation WebCom, je comprends mieux ta propre pensée à ce sujet.
Merci donc pour toute ton aide!
J’espère avoir une réelle séance de discussion, après ma présentation. Et je vais au moins enregistrer l’audio. J’ai demandé aux organisateurs d’enregistrer cette session, mais j’ai aucune idée si ça va fonctionner. Mais, de toutes façons, j’aurai mon iRiver H120 avec moi.
Pour enregistrer ta conférence, utilise PostCast. Ça me semble beaucoup plus simple, si ton ordinateur portable le permet.
http://www.macresearch.org/profcast_review_turn_your_lectures_into_podcasts_in_a_breeze
Un ami utilise ProfCast pour ses cours à l’UdeM donnés depuis les Îles de la Madeleine. Mais c’est pas la solution optimale.
Dans mon cas, j’ai pas de portable. J’ai enregistré la sessions sur mon iRiver H120 mais j’ai pas encore écouté ce que ç’a donné. Quoi qu’il en soit, la session elle-même était très utile, pour moi.