Ceux qui me connaissent savent qu’en gestion de connaissance je peine à croire qu’une approche top-down puisse marcher à moyen terme. Je crois plus à des solutions légère, basées sur les humains et leurs besoins immédiats.
Larry Prusak est Executive Director à l’Institute for Knowledge Management, et est Managing Principal chez IBM Global Services, à Boston, abonde dans mon sens (en fait il ne le sait pas – disons plutôt que j’abonde dans le sien).
Larry Prizak sort la machine et place l’humain au centre :
[…] one of the things that they often try to do in big companies is to organize communities, force them together. Well, I’m sorry, it doesn’t work.
[…] issues like top-down approaches to knowledge sharing or information sharing [:] Forget about it! . People share in these communities, and these communities will form, if you give people enough bandwidth, enough connectivity. With enough time, space and technology, they find each other. It’s a much more effective way of doing things.
[…] And a real lesson we’ve all learned is that communities are the place where norms get enforced, not from top down, not from bottom-up. They’re enforced in small groups. Groups. You can call them “communities”. You can call “thematic groups” or “communities of practice” or communities of interest” or “communities of action”.
« […] they will self-organize into communities and self-interest groups, You don’t have to force the issue. They will find it each other. And talk to each other. You don’t have to worry too much about incentive issues. It’s about sharing. »
Lire la conférence : What are the enemies and enablers of knowledge management? de (Larry (Laurence) Pruzac)
PS 13 octobre: Martin Dugage commentait récemment : « Le Knowledge Officer, c’est l’éminence grise du patron. Celui qui organise son service de renseignement ne peut être que l’un de ses très proches. Quand on se fait appeler par un middle manager pour le faire, il vaut mieux fuir car c’est une perte de temps. »
Ça rejoint Pruzak quand il parlait d’une femme qui lui disait : « I’ve been trying to make progress with knowledge for eight years at my firm, but no one cares. » Il a répondu : « Get a different job!
Si vous êtes intéressé à connaître pourquoi c’est si difficile lisez le document de Martin.
PS 16 octobre: Dans la même veine, Petites réflexions sur les weblogues en entreprise où Padawan raconte les déboires du KM en entreprise. Et coup de gueule de Ludo en réplique. De la bonne réflexion critique pour ceux qui en redemande…
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Merci de me citer! J’ai déjà rencontré Larry Prusak, et c’est lui qui m’a fait découvrir bien des aspects de l’économie du savoir notamment au travers de son livre « In Good Company ».
Je serais pour ma part un peu moins catégorique que Larry quant au rôle de la hiérarchie dans l’émergence des communautés et des réseaux. Si elle n’a pas le pouvoir de décider de leur création, elle a bien celui de planter des graines, de les arroser ou d’arracher les plantes.