« L’UNESCO lancera le 21 avril prochain, soit deux jours avant la Journée internationale du livre, la bibliothèque numérique mondiale, qui proposera gratuitement, sur le Web, des documents provenant de bibliothèques et d’archives de partout dans le monde. » (source Le Devoir)
On y apprend que le site devrait « présenter des manuscrits, des cartes, des livres rares, des films, des enregistrements sonores, des illustrations et des photographies« . Et ce, en sept langues: l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français, le portugais et le russe.
Dit comme ça, évidemment, ça ne fait pas très excitant… Le web offre déjà des « manuscrits, des cartes, des livres rares, des films, des enregistrements sonores, des illustrations et des photographies » 😉 Mais c’est dans le détails que ça pourrait devenir intéressant. Espérons qu’ils n’ont pas bâti un site 1.0…
C’est vrai qu’on n’en apprend peu sur cette bibliothèque. L’Unesco est une organisation qui a une stature immense mais qui n’a pas toujours les moyens de son envergure international. La valeur de cette bibliothèque réside dans son capital symbolique et politique. Par exemple, il est question entre les branches d’un portail numérique du Québec qui rassemblerait et soutiendrait les différentes bibliothèques numériques et les projet de numérisation locaux, notre Europeanna. Une association avec le portail de l’Unesco donnerait une valeur ajoutée au projet et permettrait de le défendre au plus haut niveau. C’est surtout à ce titre, à mon avis, que cette Bibliothèque numérique mondiale, va compter : pour son impact stratégique en ce qui concerne l’advocacy, comme on dit, des initiatives de numérisation nationales et publiques…